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Des nouveaux concepts pour aborder la dimension groupale de la classe

introduits par Claudine Blanchard-Laville Professeur de sciences de l'éducation à l'Université Paris X

             Claudine Blanchard-Laville a formé autour d'elle une équipe de recherche qui présente une diversité importante en regard de ses références théoriques (psychanalyse, sociologie, sciences de l'éducation, didactique...) mais chacun des chercheurs s'est engagé dans l'équipe sur la base d'un accord minimal sur la méthode choisie, celle de l'observation clinique. Son travail lui a permis d'introduire un certain nombre de concepts nouveaux:

             L'espace psychique de la classe - Le transfert didactique - L'appareil psychique professionnel - Le holding didactique. Ce sont ces concepts qui sont présentés ici:[Voir la thèse de Philippe Chaussecourte "Observations cliniques en sciences de l'éducation" Paris X (25/11/2003)]

 L'espace psychique de la classe

             L'espace n'est pas à prendre dans un sens spatial. Ce terme d'espace est plutôt à prendre dans un premier temps avec son sens mathématique d' "ensemble" des psychismes des élèves et de l'enseignant. Or on sait bien qu'un ensemble est plus que la somme de ses éléments. La classe est plus que l'ensemble de ses élèves. Des phénomènes sont propres à la classe.

Pour Claudine Blanchard-Laville:

             L'espace psychique de la classe est une notion qui repose sur celle "d' enveloppe psychique" . Didier Anzieu (1974 et 1976) est le premier psychanalyste à avoir utilisé le terme d'enveloppe pour définir les structures frontalières qui nous occupent ici . L'espace psychique de la classe est l'un des éléments de l'enveloppe psychique modelée par l'enseignant, enveloppe dont la fonction essentielle est une fonction contenante. Dans l'enveloppe psychique produite par l'enseignant, l'espace psychique est le lieu des projections psychiques des élèves, et le lieu où l'enseignant peut élaborer les forces de déliaison à l'œuvre dans la situation didactique.

             L'enveloppe psychique est une structure de frontière qui va être modelée par l'enseignant grâce à deux fonctions:

- une fonction contenante qui sera produite, en particulier, par la définition d'un cadre (ici, on ne peut pas tout faire...).

Cette fonction constitue alors les conditions nécessaires à la mise en place

- d'une fonction de perlaboration (réponse apportée aux résistances des élèves); par exemple la réponse apportée par l'enseignant aux agressions verbales qui jaillissent dans sa classe et qui risquent d'augmenter "les forces de déliaison dans la situation didactique", c'est-à-dire entre autres, les forces contre les liens entre élèves, entre élèves et enseignants et aussi entre l'enseignant et le savoir.

             L'enseignant n'est souvent pas préparé à "faire face" à ces attaques de liens, il peut avoir tendance à "se défendre" en répondant à l'agressivité par l'agressivité, par exemple. C'est pourquoi il est nécessaire qu'il apprenne à créer en lui (car ce qui sera en lui commandera ce qu'il fera hors de lui) une enveloppe élastique et ferme (élastique pour entendre et vivre ce qui se passe), ferme, pour ne pas en être déstructuré et pouvoir perlaborer ce qui se passe dans la classe. Il lui faut <<cette capacité à accueillir et ,'' même à héberger des élément négatifs, des éléments bruts, déliés, désorganisés pour les transformer psychiquement, c'est-à-dire les traiter, les métaboliser avant de les rendre aux enseignés.>> Revue didactique p. 161

« Les mécanismes de défense usuels chez les enseignants sont totalement inefficaces pour protéger des attaques contre les liens » (p. 145), et « nous nous trouvons face à ce qu'on peut appeler une réaction pédagogique négative, laquelle ne débouche que sur une impasse » (p. 144). Le problème va être dès lors de permettre à l'enseignant de développer « en lui une fonction contenante suffisamment élastique pour se laisser distendre et déformer, en même temps que suffisamment ferme pour résister à ces assauts » Les enseignants entre plaisir et souffrance. p. 143.

             C'est dans cet espace psychique que les élèves projettent leurs fantasmes ( construisant ainsi l'imaginaire collectif de la classe) et c'est là que, par sa parole, l'enseignant agit même inconsciemment. Il y a l'enseignant qui crie tout le temps, celui qui parle trop bas pour être entendu, qui garde son calme ou parle peu. Son action relève également de ses attitudes, de sa gestuelle, de ses déplacements, fréquents ou non, importans ou non, dans toute la classe ou dans des lieux favoris; de son emplacement par rapport aux élèves: face à eux, derrière eux, à distance, "sur leur dos"!

<<Cet espace psychique est aussi instauré par une enveloppe sonore produite par l'enseignant, habitée par toute la vocalité qui accompagne ses paroles, mais également par d'autres éléments non-verbaux, comme par exemple sa gestuelle ou ses mimiques. C'est dans cet espace psychique que vont pouvoir se déployer les modalités du transfert didactique de l'enseignant, actualisées dans l'ici et maintenant de la relation pédagogique.>> Philippe Chaussecourte p.236

             C'est aussi dans cet espace psychique que l'enseignant va, lui aussi, projeter son fantasme d'enseignant (un scénario) qui exprime ce qu'il attend des élèves (la sagesse, l'amour, la reconnaissance...), des liens qu'il veut avoir avec eux et ce qu'il attend de sa discipline, du lien qu'il a avec elle (de
son mode de relation à sa discipline).

 

Le transfert didactique

<<en première approximation, l'espace d'enseignement est structuré au niveau psychique par un scénario projeté par l'enseignant(e). Ce scénario a partie liée au mode de lien que l'enseignant(e) installe avec les élèves mais aussi au rapport au savoir qu'il manifeste dans la situation. J'ai proposé de nommer transfert didactique cette force modelante qui façonne l'espace didactique au niveau psychique. Nous avons vu alors que, dans l'espace ainsi structuré, un groupe d'élèves donné va jouer une partition réactionnelle selon ses caractéristiques propres et que les interactions qui vont en découler entraîneront des ajustements successifs au cours desquels les élèves s'aménageront différentiellement des microespaces de travail, dans le cadre du scénario proposé par l'enseignant(e).>>Recherches en didactique des mathématiques1997, Volume 17/3 La pensée sauvage. Éditions. Grenoble, 1998." L'enseignant et la transmission dans l'espace psychique de la classe" pp 151-175

             Chacun d'entre nous est devenu enseignant pour des raisons qui ne sont pas toujours conscientes, cette "vocation" s'inscrit dans un scénario (un fantasme personnel stable). Ce scénario fait intervenir à la fois le type de lien que l'on désire avoir avec les élèves mais également la façon dont on utilise le savoir à enseigner dans notre dynamique psychique personnelle.

Voici un exemple de tel scénario:

             François définit le lien qu'il veut avoir avec ses élèves par "donner confiance", "les éveiller", "ne pas les brutaliser" ...

             Il définit d'autre part l'utilisation qu'il fait de sa discipline "un intermédiaire qui délimite bien les rapports, qui lui sert à garder ses distances"

             Cette utilisation de sa discipline dans ses liens avec les élèves forme ce scénario qui va lui donner "une force modelante" (le transfert didactique)

François - J'aime bien enseigner et donner confiance aux élèves, leur expliquer qu'ils peuvent y arriver. Et quand j'en vois un qui s'éveille, qui s'accroche, cela me plaît. Surtout quand je me dis que si je l'avais brutalisé, il n'aurait jamais réussi à comprendre; alors là j'ai une véritable satisfaction. Et puis j' aime bien ce contact avec les élèves par l'intermédiaire des maths. C'est un peu un jeu, il y a des astuces, il y a des finesses: le rapport est bien délimité. Ce n'est pas comme pour les profs de français qui sont très souvent en psychodrame, qui déchaînent des affectivités terribles dans les classes. Après, ce n'est pas forcément facile d'en sortir. Pour nous c'est quand même beaucoup plus simple et cela ne nous empêche pas de discuter avec les élèves à la fin d'un cours. On a un rapport qui s'établit...

Nimier. - Vous avez dit un contact par l'intermédiaire des maths?

F. Oui, là je suis un petit peu hésitant, je ne sais pas très bien au fond ce que je fais. Je suis un prof, c'est vrai. Mais au fond les maths me servent à garder une distance. Parce que je suis relativement distant malgré tout. Enfin on discute, mais quand même, je suis assez sérieux et je ne fais pas trop durer la récréation.]

             C'est ce transfert didactique qui va induire sa façon d'enseigner et la caractéristique de ses liens avec ses élèves.

             Voici des exemples de scénarios donnés par Claudine Blanchard-Laville:

<<Par exemple, il (l'enseignant) peut avoir incorporé l'objet-savoir en lui au point que celui ci constitue un véritable objet interne: dans ce cas, sa personne et le savoir se présentent en complète collusion, il s'agit d'une seule et même chose, et la vérité du savoir se confond avec la vérité du sujet. Ou bien, l'objet-savoir peut être pris comme simple prétexte de la rencontre entre des sujets, rencontre qui peut se présenter selon diverses modalités; l'objet-savoir se constitue comme objet-médiateur de la relation, et dans le meilleur des cas il peut avoir le statut d'objet transitionnel avec cette caractéristique paradoxale de n'appartenir ni à l'un ni à l'autre des sujets... Ou encore le sujet peur être projeté à l'intérieur de l'objet-savoir, lequel est mis en avant et fait office de bouclier protecteur pour le sujet, qui masque alors sa vérité derrière la vérité du savoir.>>Variations sur une leçon de mathématiques p. 230

             Claudine Blanchard-Laville va nous montrer encore sur des exemples comment "un groupe d'élèves donné va jouer une partition réactionnelle" à ce transfert didactique:

<<La situation qui nous est livrée concerne la comparaison de deux situations de « passage au tableau », à l'intérieur d'un même cours de CM1 sur l'écriture des nombres. Des croquis explicitent les positions corporelles des protagonistes.

Avec Jérôme, « le fils merveilleux », vont être mises en évidence « toutes les facettes d'une scène de séduction narcissique » id (p. 211) dans une référence théorique à Récamier. Les mécanismes d'identification projective à l'œuvre apparaissent clairement et il semble que « l'enseignante projette sur Jérôme sa partie vivante, vibrante et passionnée, et que Jérôme la lui donne à voir en retour, ce qui ne peut manquer de la gratifier narcissiquement » id (p. 212).

Au contraire, avec Sophie, « la petite fille effarouchée », une distance physique plus importante, un ton de voix condescendant, en interaction avec la posture physique « de victime » de l'élève, indiquent selon l'auteur que « l'enseignante projette sur Sophie sa partie menacée, fragile, craintive par rapport au savoir, et, bien évidemment, cette image en retour se trouve beaucoup moins gratifiante » >> id (p. 213).

             Claudine Blanchard-Laville peut alors en conclure que l'espace mental prêté par l'enseignant à la classe varie suivant les élèves. « Les dépôts des parties de soi laissées chez les élèves permettent à l'enseignant, tantôt de se débarrasser d'éléments psychiques encombrants, tantôt de bénéficier du retour positif des dépôts d'éléments gratifiants » (p. 216). (Article) Ce qui peut expliquer, en partie, les places (ou ressentis) de "bon élève", d'élève gênant", d'élève travailleur" etc... attribuée par l'enseignant à ses élèves.

             En effet le scénario n'est pas toujours simple et l'enseignant comme chacun de nous a dans son psychisme de multiples facettes (polarités diraient les gestaltistes). C'est ce qui fait que le scénario est "adapté" à chaque élève en fonction de l'interaction qui se produit entre l'enseignant et lui.

 

L'appareil psychique professionnel

             Claudine Blanchard-Laville adapte alors la topique Freudienne pour présenter un modèle de compréhension des conflits internes des enseignants. 

<<En effet, nous pouvons concevoir le moi-enseignant, dans une conception topique et dynamique empruntée à Freud, comme un système combinant plusieurs lieux psychiques qui ont des fonctions spécifiques: le moi, siège des décisions, serait sous contrôle de trois autres instances, un sur-moi didactique et institutionnel ayant intériorisé les contraintes de ce registre et un idéal du moi pédagogique et didactique, conforme aux idéaux constitués tout au long du parcours professionnel, un ça poussé par des motions inconscientes de type compulsionnel. L'instance du moi est ainsi tiraillée par des forces contradictoires issues des autres instances, la résolution du conflit renvoyant à la singularité de chaque moi-enseignant.>> Revue de didactique p.169

             Chaque enseignant dans sa classe prend continuellement des décisions sur sa façon de travailler, sur les sujets abordés, sur l'attitude vis-à-vis de tel élève.  Ces décisions sont parfois raisonnées, parfois "instinctives". Elles sont souvent,en réalité, la résultante de conflits de forces inconscientes auxquelles est soumis l'enseignant.

           L 'enseignant se sent, par exemple, soumis au "sur-moi institutionnel" particulièrement prégnant dans l'attitude vis-à-vis des programmes (voir: Aurais-je fini mon programme à temps). Ce sur-moi institutionnel est souvent représenté par l'inspection.

             Il a intérieurement un "idéal du moi pédagogique et didactique" qui peut prendre diverses formes: une idéalisation de la discipline (voir: les maths comme objet idéal), des choix pédagogiques qui s'incarnent dans des groupes pédagogiques porteurs d'un idéal pédagogique, dans des modèles d'enseignants qu'il a eus autrefois, dans des modèles intégrés à l'occasion de leur formation (IUFM)...

             Il va sans dire qu'il existe également des "pulsions répétitives" inconscientes, de séduction, de sadisme (voir: Pascale ou la machine à café) etc.

             Chaque enseignant soumis à ces diverses forces va résoudre son conflit interne de façons diverses:

- il peut projeter ce conflit à l'extérieur et le transformer, par exemple, en un conflit avec ses élèves (voir: interaction prof/élèves)

- il peut trouver un compromis qui peut parfois se traduire jusque dans sa parole, en se servant du pronom "on" pour exprimer une des forces et du pronom "je" pour en exprimer une autre; c'est ainsi qu'un enseignant exprime son ambivalence à l'égard des maths (voir: entretien de Claire) . Ce compromis sera singulier et fonction de l'histoire de l'enseignant inscrite dans "le moi-enseignant".

 

Le holding didactique

Il existe:

<<une actualisation des modalités du lien mère-bébé dans la relation didactique entre un enseignant et ses élèves, via le savoir : " C'est bien dans le creuset de cette première relation mère-enfant que se construisent les modèles de liens intersubjectifs. La situation d'enseignement dont j'ai pu montrer qu'elle était essentiellement construite au plan psychique sur des liens, le lien à l'objet savoir et les liens aux élèves, dont le tressage constitue le transfert didactique, ne peut manquer de mettre à l'œuvre les modèles de lien qu'enseignants et élèves se sont construits et ont intériorisés depuis ces temps archaïques. >>Philippe Chaussecourte

             On appelle "holding" ce premier lien de la mère à l'enfant fondateur des modalités des liens futurs de l'enfant. Ce sont ces premiers liens qui permettent à l'enfant de grandir et de s'autonomiser par rapport à ses parents. C'est un travail semblable que l'enseignant a à faire avec les élèves; en particulier permettre au jeune d'autonomiser son rapport au savoir par rapport à celui de l'enseignant; c'est ce que certains résument dans la formule "apprendre à apprendre" et non "apprendre les savoirs du maître".

             C'est encore ce que l'on dit de l'importance de la création d'un "environnement" propre à faciliter le travail de l'élève: cadre "contenu", liberté à l'intérieur du cadre, respect des élèves entraînant un sentiment de "reconnaissance" réciproque, non jugement mais évaluation possible, encouragements, soutiens (l'élève se sent "à la fois porté et contenu").

<<l'idée première est que le holding est la manière de porter le bébé ou l'enfant de telle sorte qu'il se sente à la fois porté et contenu "L'enseignant pourrait donc avoir à assurer une sorte de holding psychique envers les élèves, leur facilitant un environnement qui convienne à leur besoins , pour leur permettre de " grandir " dans un autonomisation de leur rapport à ce savoir. Et ceci me semble convenir, quel que soit l'âge des " enseignés ", dans une rencontre avec un savoir nouveau à acquérir.>>

Ceci renvoie à ce que Claudine Blanchard-Laville appelle

des "capacités" de l'enseignant qu'il s'agit de développer ?

<<A partir de cette fonction contenante, va pouvoir se construire pour le bébé une enveloppe psychique, c'est-à-dire le plan de démarcation entre son monde psychique interne et le monde psychique d'autrui, frontière qui va ainsi aider à la construction de l'espace psychique interne. Pour Houzel, les qualités plastiques de cette enveloppe psychique reflètent les aspects maternel et paternel, les qualités de souplesse et de réceptivité se situant au pôle maternel et les qualités de consistance et de solidité se situant au pôle paternel. Ainsi, pour constituer une enveloppe psychique correcte, une juste alliance des aspects maternel et paternel est nécessaire.>>

             Les capacités de l'enseignant à construire pour sa classe, et donc d'abord pour lui-même, une possibilité de "contenance" est importante dans son efficacité en classe.

             Cette capacité est liée, en particulier, à celle d'une reconnaissance et d'une acceptation de ses deux polarités masculine et féminine quel que soit son sexe.

             Pouvoir recevoir les demandes des élèves, leurs réactions parfois agressives sans en être trop affecté et transformer tout cela en liens positifs de reconnaissance de l'autre, mais également être capable de tenir un cadre défini à l'avance, avec toute l'énergie que cela demande parfois, sans faiblesse et sans surenchère, sont les conditions du travail en classe.

<< Insistons sur la double polarité des qualités de l'enveloppe psychique qui résulte de l'intégration des qualités bisexuelles de la « mère-environnement » : la capacité à se laisser distendre et déformer par les processus dynamiques qu'elle contient et aussi la capacité à résister et à se montrer suffisamment ferme>> ... <<Ce qui nous permet d'entrevoir les capacités requises chez l'enseignant pour assurer souplesse et consistance à cette enveloppe et ce qui étaye l'hypothèse que j'ai plusieurs fois avancée selon laquelle l'enseignant est requis d'assurer tantôt une fonction d'ordre maternel, tantôt une fonction d'ordre paternel.>> ...<<Ainsi, cette notion d'enveloppe psychique contenante de l'espace psychique peut s'envisager selon deux versants, sur son mode défensif, avoir le groupe d'élèves sous le contrôle permanent de l'enseignant(e), mais d'un autre côté, sans enveloppe psychique, pas d'espace délimité, pas de contenant à l'intérieur duquel peuvent s'expérimenter et s'éprouver avec une certaine sécurité les tâtonnements des élèves bien nécessaires à l'avancée vers l'inconnu du savoir.>>Revue de didactique p. 161-162

             Le recrutement des enseignants, uniquement sur leur compétence disciplinaire, favorise l'idéalisation de cette dernière mais n'assure pas la présence chez les stagiaires des capacités nécessaires à ce métier.

             De plus, la formation en IUFM, centrée principalement sur la discipline et sur une conception étroite de la didactique, ne peut guère donner aux futurs enseignants les moyens de faire face aux difficultés qu'ils vont rencontrer.

             On conçoit à la lecture de ces recherches combien une véritable formation (et non une information) psychologique est à développer. Les G.A.P.P. peuvent, s'ils sont bien animés, en être le support.

Voir:

http://dcalin.fr/publications/fonction_contenante.html

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Commentaire

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