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Mise à jour le 7 Mai 2010 Jusqu'à cette date ce site a reçu  3 747 082 visites

Jacques Nimier

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Aider les élèves? Oui, mais comment? 

 

          Tutorat, aide individualisée, cooaching, accompagnement... des mots qui deviennent à la mode en ce moment tout particulièrement dans la réforme du lycée ou dans la fonction des "Maîtres formateurs"(voir: cafépédagogique). Mais est-ce que derrière eux se profile un vrai changement de pédagogie? Le passage de la pédagogie du cours ex cathédra (dont le TBI peut être le dernier avatar, je dis bien "peut") à une pédagogie plus individualisée, plus autonome et plus interactive (voir avec les ENT par exemple...), demanderait en particulier "un réaménagement de la physionomie de la classe": Rapport du H.C.E sur le numérique à l'école (voir: espace de la classe)? Les textes ne sont pas clairs et reflètent l'ambivalence de nos décideurs sur le sujet. On comprend que ce changement profilé rencontre bien des résistances et refus compréhensibles car source de stress et d'angoisses.  ("On n'est pas formé pour cela", "C'est le rôle du psychologue scolaire", "On n'a pas le temps avec les programmes actuels", "on est soumis à des changements perpétuels"...).

          En effet si cette évolution avait lieu, elle toucherait à la "fonction théatrale" de l'enseignant faisant "son" cours devant les élèves; et cela n'est pas rien. Il a été reçu à un concours difficile certifiant sa compétence disciplinaire. A "cette fonction" sont attachés pour chaque enseignant une histoire ( plus ou moins grande identification aux façons de faire des enseignants qu'il a eus dans le passé), des motivations ( pourquoi est-il devenu enseignant? ), ses intérêts et ses plaisirs actuels du métier. On peut penser qu'on ne change pas tout cela facilement ! On voit qu'il ne s'agit pas seulement d'une petite modification "technique" à décréter par circulaire !

<<Interrogés sur les fonctions constituant « le coeur du métier », ils (les enseignants) estiment à 47% que celui-ci est constitué par la transmission des savoirs, à 41% par l’acquisition de compétences, et à 10% seulement par l’accompagnement des élèves.>> Rapport de la Cour des Comptes

          Si réellement le changement de pédagogie est envisagé, il demandera bien des efforts et beaucoup de temps. Il nécessitera également la mise en place de conditions (toujours les mêmes !), une modification du mode de recrutement, de formation initiale et la mise en place en formation continue d'un "accompagnement" des enseignants qui, le vivant, pourront alors apprendre à l'exercer avec leurs élèves.

          Cela va demander comme toujours des "moyens" (remplacement d'enseignants durant leur formation, formation d'animateurs...) Et comme je pense qu'à notre époque la préoccupation du "bien commun" exige de proposer des économies chaque fois qu'on demande des moyens supplémentaires, j'en propose suite aux conseils de Claude Thélot sur son blog: "Repenser les fonctions des agrégés"

          Ne recrutons plus d'agrégés pour les collèges (et j'ajouterai pour les lycées); réservons leur recrutement pour le premier cycle de l'enseignement supérieur. <<Les agrégés et les certifiés sont en effet trop peu différenciés dans leurs fonctions, et leur différence de traitement (horaires et salaires) devient donc difficilement compréhensible. L’Etat employeur devrait différencier davantage les postes de travail des uns et des autres, ce qui correspondrait mieux à leur différence de formation et d’exigences, initiales ou continues selon le cas. En particulier il est anormal que 20% des agrégés, un sur cinq !, exercent en collège. Et cela dans toutes les matières (les contingents les plus élevés sont en lettres, en EPS, en langues et en mathématiques). Outre qu’il n’est pas sûr que les agrégés y enseignent systématiquement mieux que les certifiés, le décalage entre leurs études et leur enseignement est ici trop grand. L’investissement de la collectivité dans leur formation ne s’y « retrouve » pas.>> Claude Thélot.

          Voila un moyen de recruter davantage de certifiés dans le second degré ! En effet recruter un certifié à la place d'un agrégé fait faire des économies durant toute la carrière de l'enseignant et permet donc d'en recruter davantage pour le même prix ! (Rien que pour l'année dernière on aurait pu recruter environ entre 180 et 525 certifiés de plus, suivant que l'on prend le rapport agrégé sur certifié au 1 er ou au 11 ème échelon. (On voit ce que cela changerait sur plusieurs années !). Voila également un moyen d'avoir plus d'adultes dans les établissements !

"Pour D. Migaud, (Cours des Comptes) "nos difficultés ne viennent pas des moyens financiers disponibles, mais bien de l'inadaptation du système éducatif qui n'est pas suffisamment orienté vers les besoins des élèves. Le ministère privilégie une gestion uniforme des établissements et de ses personnels plutôt que d'adapter les missions des enseignants et l'organisation administrative aux publics dont il a la charge." Cafépédagogique

          Faut-il nous laisser gagner par cette ambiance générale dépressive (voir plus bas) ou peut-on réagir en analysant ce qui se passe, en le replaçant dans un contexte général et en lui donnant du sens et des importances plus ou moins grandes? C'est ce qu'Alain Bouvier, ancien Recteur et membre du HCR, nous incite à faire en nous montrant les problèmes sérieux qui se posent à coté des <<" réformettes ", indescriptibles à l'étranger, à courte durée de vie et à faible ampleur de mise en œuvre. >>.

      Pour ceux, courageux, qui osent se lancer dans cette nouvelle pédagogie le texte d'Albert Moyne, qui est un des introducteurs des GAPP en France, pourra être une aide.

Le contexte actuel et la forme scolaire du XXI ème siècle

Il m'est apparu que les questions principales dans l'Education Nationale sont permanentes, mais les réponses évolutives. Ce qui change, c'est le contexte. Quel est-il aujourd'hui et quelles conséquences en tirer sur la forme scolaire du XXI ème siècle ?

 

 par Alain Bouvier

Ancien Recteur, Membre du Haut conseil de l'Education (H.C.E.)

 

Les 12 clefs du Tutorat

ou l'esprit du Tutorat  par

Albert Moyne

1/ Le premier principe, le plus important peut-être est de se dire que l'élève est toujours différent de ce qu'on attendait. Il est autre. Il n'a pas compris ce qu'on croyait avoir bien expliqué, il n'a pas fait le travail demandé ou pas de la façon attendue, il raisonne autrement que de façon logique....
 

Accompagner : la belle histoire Marie-Françoise Bonicel

Un florilège de termes se conjuguent, ramifient à partir de ce concept ou se substituent à lui selon les lieux et les champs.

Diriger, suivre, guider, tutorer, former, soutenir, coacher, superviser, étayer, cheminer avec, conduire, mener, parrainer, escorter, faire alliance, superviser, accueillir en groupe de paroles, d'analyse de la pratique ou en espaces de médiations…sans oublier l'accompagnement musical qui est censé soutenir la voix du soliste, du chœur ou du danseur, et même "le soutien au soutien" (Jacques Levine)

Accompagnement d'enfants et d'adolescents en difficulté scolaire

Durant vingt-cinq ans j'ai accompagné en CMPP (Centre médico-psycho-pédagogique) des enfants et des adolescents en difficulté, et parfois en complet échec scolaire.

Dr. Cyrille Cahen, neuropsychiatre

 
Dossier "Accompagnement"

Le concept d'accompagnement est utilisé actuellement dans bien des champs. C'est donc une bonne chose qu'il s'introduise également dans l'enseignement. C'est pour moi mettre un peu d'humain dans un contexte souvent uniquement informatif ou instructif....

 

La "déprime" des français... et des enseignants !

<<Les régionales sont à bien des égards une réplique de scrutins antérieurs, comme 2002 ou 2004, même si la défiance peut prendre des visages différents selon la conjoncture politique. Ce climat est installé depuis longtemps dans le paysage politique français. Il est caractéristique d'une société parmi les plus fragmentées et les plus inquiètes du monde développé.>> Éric Maurin (Le Monde 25/3/2010)

<<Je suis inquiet car je perçois, à travers les dossiers qui me sont adressés, une société qui se fragmente, où le chacun pour soi remplace l'envie de vivre ensemble, où l'on devient de plus en plus consommateur de République plutôt que citoyen. Cette société est en outre en grande tension nerveuse, comme si elle était fatiguée psychiquement.>> Jean Paul Delevoye (Le Monde 21/2/2010)

 

<<Il y eut quelque chose de déroutant à lire, sous la plume d'experts et par l'intermédiaire d'un rapport officiel, que la France était sous le coup d'une intense « fatigue psychique ». L'annonce eut beau faire la « une » d'un quotidien et se déplier dans de nombreux médias, elle fut assez peu commentée et ne donna pas lieu à polémique. Comme si, de fait, tout le monde savait et vivait cette fatigue sans même la force de l'interroger. Pour une historienne, cet essoufflement collectif constaté représente un véritable événement historique, une rupture fondamentale: l'annonce et le constat sont remarquables pour plusieurs raisons. Il est rare, pour parler de la nation et de ses habitants, de s'exprimer en termes psychiques pour les caractériser; par ailleurs, les historiens interprètent très rarement les siècles, les décennies ou les moments à l'aide de critères psychiatriques. D'autre part, faire de ce constat une nouvelle, une information majeure, présuppose une situation alarmante.>> Arlette FargeL'essoufflement psychique de la France est un événement historique. (Le Monde 31/03/2010)

 

Pour les enseignants, on peut voir également la description intéressante faite par Pierre Frackowiak dans le cafépédagogique

 

<<Les problèmes de santé mentale et de souffrance psychique sont des préoccupations sociales fortes de tous les pays développés. Mais le malaise dans la société singularise la France, il constitue une représentation collective que la société se donne d'elle-même... Je crois (plutôt) que nous sommes entrés dans une crise de l'égalité à la française. C'est la part de vérité du malaise : il y a une difficulté française à fournir une réponse pratique et crédible au profond renouvellement des inégalités qui résulte des transformations de nos modes de vie...Pour être efficace, elle (cette lutte contre l'inégalité) doit commencer beaucoup plus tôt : c'est tout le sens d'une politique d'investissement dans l'accueil collectif des 0-3 ans, qui est un moyen très efficace de lutte contre les inégalités sociales, comme l'ont montré de nombreux travaux. Les activités d'éveil et de stimulation développent les capacités intellectuelles et relationnelles, favorisent la santé mentale et l'équilibre émotionnel, qui sont des atouts décisifs dans le type de société dans lequel nous vivons. >> Alain Ehrenberg : "Le malaise dans la société singularise la France" Le Monde 25/04/10

 

Quelles Maternelles voulons-nous?

On voit que les objectifs de l'école maternelle pourraient être:

- développer la capacité de contact de l'enfant avec la réalité, en particulier en lui apprenant à supporter la "frustration" (car la réalité est frustrante!) . L'enseignant doit savoir frustrer l'enfant dans ses désirs d'immédiateté et du "tout avoir": il doit le faire en fonction de chaque enfant et suivant son état. Une frustration trop importante renferme l'enfant, une trop faible l'empèche de grandir. D'où la difficulté du métier d'enseignant !

- développer les divers modes de relations de l'enfant dans le groupe par le jeu, la création de situations diverses qui stimulent l'enfant et lui permettent de vivre des relations de modes différents; et par la relation individuelle que l'enseignant établit avec lui.( Voir: Le jeu à l’école maternelle Anne-Marie DOLY). Ne pas répondre à son agressivité par de l'agressivité, savoir manifester des émotions, de la tendresse, de la colère pour lui faire connaître des régistres de relation auxquelles il pourra faire appel par la suite....

Qu'est-ce-que la dépression?

Qu'il s'agisse des changements dans l'école, des crises dans la société, nous ne sommes pas à l'abri de leurs effets sur notre moral, sur notre psychisme.

Ce n'est pas parce que nous sommes influencés par ce qui nous entoure (imaginaire collectif) que nous sommes "malades" et le risque de "médicalisation" existe; Or il y a parmi les enseignants "une population en situation professionnelle dramatique et en grande souffrance personnelle : sentiment d’être en danger, incapacité à gérer ses tâches, déni de reconnaissance, absence de régulation, difficultés relationnelles." comme le remarque une enquête du SGEN. Il est bon d'y voir plus clair sur les différentes formes de la "dépression".

La passion évaluative

          Le mois dernier j'ai assisté à un colloque organisé par la Nouvelle Revue de Psychosociologie sur "La passion évaluative" et j'ai pensé que ce thème nous concernait tous, nous enseignants. Bien sûr, nous n'avons pas en tête tout ce que disent ces chercheurs quand nous mettons une note sur un devoir d'élève, mais n'est-il pas important par moments de prendre un peu de recul par rapport à nos gestes quotidiens?

         Et comme le dit, très justement, André Lévy dans son texte plus loin: <<les pratiques d'évaluation deviennent de plus en plus généralisées, tendent à envahir tous les domaines de la vie et toutes les institutions, - entreprises, administrations, politiques publiques et sociales, institutions de santé et d'enseignement,… Tout est ainsi objet d'évaluation, et tout le monde évalue en permanence les personnes, les biens, les services… Mises en œuvre au nom d'une certaine rationalité, ces pratiques se heurtent cependant à de nombreuses critiques qui dénoncent la façon dont, en instituant un réseau serré de contraintes et de normes, elles sclérosent les comportements et inhibent toute initiative innovante... >>.

          Ici, j'ai depuis longtemps dénoncé cette "évaluation impossible et pourtant nécessaire" en présentant, en particulier, les résultats des recherches en "docimologie" (document que j'ai rédigé avec une équipe d'enseignants en 1976 ! ); mais comme je le disais alors: <<Les expériences existent depuis bien longtemps, mais tout se passe comme si elles n'avaient jamais eu lieu. Soit on ne les connaît pas, soit on n'y "croit pas" ! >>. Les grand médias, eux- mêmes, s'emparent du sujet: voir 'Le nouvel obs" du 25/03/10. Certains syndicats aussi : "Il faut en finir avec l'accumulation des évaluations pour les élèves et l'accumulation des tâches pour les enseignants" (SGEN). Et pourtant rien ne change ! Pourquoi?

           Pourquoi ces demandes et ces résultats, tellement "rationnels" et "évidents" n'ont-ils jamais modifié les comportements et encore moins les attitudes des enseignants et des responsables? C'est une preuve de plus que le "rationnel" n'est pas suffisant pour amener des changements: nous sommes pris dans un imaginaire collectif , comme dans les rets d'un filet, et cela nous contraint sans que, pour la plupart du temps, nous en ayons conscience. Cet état n'est peut être pas sans rapport avec la "déprime" des français, (voir plus haut); de trop nombreuse contraintes, jugées parfois abusives, peuvent devenir, en effet, sources de dépression.

          Il est donc important de chercher ce qui empêche tout changement dans les pratiques d'évaluation et il pourrait être utile d'analyser cet imaginaire collectif qui nous conditionne, pour nous en départir au moins un peu.

          Dans le domaine de l'évaluation André Lévy et Roland Gori proposent des interprétations à propos de ces difficultés de changement. Sans forcément adhérer à tout ce qui est dit, ces textes permettent de voir à quelle profondeur se situe la complexité de la tâche qui consiste à faire évoluer nos pratiques.

          Mais les faire évoluer vers quoi? André Lévy suggère de trouver un espace de liberté pour introduire une "évaluation comme accompagnatrice de la création de valeur que l'œuvre réalise", et comme"va et vient permanent entre l'analyse et le faire, entre le dedans et le dehors, entre l'engagement et la distanciation". Autrement dit, peut être, envisager l'utilisation de notes provisoires, évolutives, objets médiateurs permettant des paroles entre l'enseignant et l'élève et non "fin en soi" ou "étiquette".

          Dans un registre plus humoristique, mais tout aussi profond, Marie Françoise Bonicel cherche à distinguer les "évaluations mal-faisantes qui morcellent, des évaluations bien-faisantes créatrices de liens".

Enfin on pourra lire, à propos des états généraux sur la sécurité à l'école un nouveau texte de Jacques Salomé sur des violences qu'on oublie et dont on ne parle guère, "Les violences invisibles" et voir ou revoir "Le dossier sur la violence à l'école" qui est la page la plus regardée de ce site après l'index.

 
Les enjeux sociaux occultés de l'évaluation

par André Lévy
Professeur émérite en psychologie sociale, Université de Paris 13. Ancien président du CIRFIP (1993-2003). Membre du Comité de Rédaction de la Nouvelle Revue de Psychosociologie.

DOMAINES d'INTERVENTION et de RECHERCHE: Théories des organisations et des institutions. Problématique du changement, enjeux politiques et éthiques de l'intervention clinique, en psychosociologie notamment

Les scribes de nos nouvelles servitudes

par Roland Gori
Psychanalyste, Professeur de Psychopathologie Clinique à l’Université d’Aix- Marseille. Un des responsables de:
"L'appel des appels"

 

Évaluation mal-faisante qui morcelle ou évaluation bien-faisante créatrice de liens? (Marie-Françoise Bonicel)

<<Il me semble que dans mes plus lointains souvenirs, je devais porter à l'égard de l'évaluation une certaine suspicion. Mon enfance me laisse des traces de ma perplexité d'alors face aux images évocatrices de la pesée des âmes. Le jour du grand soir celles-ci devaient être dirigées vers les lieux adaptés : Paradis ou Enfer, sans compter ces inquiétantes zones grises que constituaient le Purgatoire et les Limbes. Enfant, je pressentais déjà que ce dispositif répondait plus au confort des parents et des éducateurs qu'aux visées d'un Dieu, que l'on prétendait par ailleurs bienveillant et indulgent...>>

Un dossier sur l'évaluation

Avec quels mythes vivons-nous quand nous abordons l'évaluation? Nous désirons la justice, la justesse de nos décisions: le concours identique pour tous, sur tout le territoire, l'examen anonyme, le barème commun. C'est ce désir qui conditionne le nombre important de concours (C.A.P.E.S, Agrégation...), c'est ce désir qui fait recommencer le concours d'agrégation si quelques étudiants arrivent en retard dans un des lieux d'examen...

 

 
Dossier sur la violence à l'école

Le ministère de l'éducation a réuni les 7 et 8 avril 2010 des états généraux sur la sécurité à l'école pour tenter de trouver des remèdes à ces phénomènes de violence. 

<<Il s'agirait de progresser dans les sécurisations effectives. Et surtout pas son contraire : jouer— à bon compte —le jeu des peurs, des angoisses voire des fantasmes. Il est bien sûr plus facile de lancer des mots d'ordre péremptoires et hyperboliques du genre « tolérance zéro » que de mettre en oeuvre, pour l'ensemble des personnels de l'école, une ample formation initiale et continue à la prévention et à la gestion des conflits.>> Claude Lelièvre. (Le monde 3 avril 2010)

Ces états généraux sont présidés par Éric Debarbieux qui a écrit sur ce site le texte suivant:

La violence à l'école et la formation des maîtres
Les violences invisibles par Jacques Salomé

Violences cachées, voilées, souterraines, plus endémiques dont je voudrais me faire l'écho. Elles traversent très tôt notre existence, le plus souvent à notre insu. Il s'agit le plus souvent d'actes apparemment banaux, de conduites individuelles ou sociales qui n'apparaissent pas comme excessives ou traumatisantes dans un premier temps, de comportements limites qui vont devenir le terreau, l'humus dans lequel va se développer la violence visible.

La violence adolescente

Pourquoi sa gestion est-elle devenue plus difficile ?

<<... La violence n’est pas un processus gratuit, fortuit, évitable, inutile ou nuisible. La violence dont j’ai souligné le caractère physiologique est indispensable. Elle fournit l’énergie nécessaire à la mutation qui s’opère dans le corps et dans la psyché.

Elle a une fonction précise : elle est d’abord et avant tout un processus de défense.

Même si elle en fait le lit, elle ne doit en aucun cas être confondue avec l’agressivité. L’agressivité, particulièrement préoccupante aujourd’hui dans certaines populations adolescentes, est un processus d’attaque aux paramètres complexes...> >
par Aldo Naouri
Un "Laurence Pernoud" actuel pour tous les parents
 

  
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L'imaginaire groupal Anzieu

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A quoi sert l'autorité. Guérin

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Les droits de l'enfant à l'école

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Boimare-Peur apprendre

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Sanctionner sans punir

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L'appareil psychique groupale

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