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Et si on parlait...de la VIOLENCE

Jean-Marie Petitclerc

 

Ed: Presses de la Renaissance. (2002) ISBN: 2-85616-854-X

Dernière de couverture

Écrit sous forme de dialogue avec un adolescent de quinze ans, ce livre est destiné à aider les jeunes à mieux comprendre les phénomènes de violence, tant pour les prévenir que pour y faire face.

Dans un style direct qui s'adresse aussi bien aux jeunes qu'aux parents et aux éducateurs, l'auteur, éducateur spécialisé, enrichit son propos d'anecdotes tirées de son expérience. Il fournit également des conseils pratiques pouvant être mis en oeuvre dans la vie quotidienne.

S'inscrivant souvent à contre-courant des idées reçues, il apporte un éclairage singulier sur les causes de la violence.

Diplômé de l'École polytechnique, Jean-Marie Petitclerc a ensuite suivi une formation d'éducateur spécialisé. Prêtre salésien de Don Bosco, il est directeur d'une association de prévention, Le Valdocco, dans un quartier sensible d'Argenteuil. Il est aussi directeur de l'Institut de formation aux métiers de la ville et chargé de mission au conseil général des Yvelines sur les problèmes de prévention. Connu pour ses nombreuses conférences, il a publié une dizaine d'ouvrages sur le thème de l'éducation.

Table des matières

Introduction ............................................ 7

Chapitre 1 : C'est quoi, la violence ....... 19

Chapitre 2 : La violence et les jeunes .... 27

Chapitre 3 : La violence, pourquoi ? ..... 35

Chapitre 4 : Violence, mal-être et« mal-vivre »41

Chapitre 5 : Violence et provocation..... 47

Chapitre 6 : La violence, un mode d'action ...57

Chapitre 7 : C'est la faute à la télé ? ...... 63

Chapitre 8 : Prévenir la violence............ 69

Chapitre 9 : Savoir écouter .................... 75

Chapitre 10 : Savoir réagir..................... 81

Chapitre 11 : Savoir interdire ................ 89

Chapitre 12 : Que faire face au racket et aux abus sexuels? 99

Conclusion............................................... 105

Des passages

<<Plusieurs définitions de la violence sont possibles. J'aime, pour ma part, m'attacher à la racine des mots. Les mots « viol » et « violence » ont la même étymologie. Je définirais cette dernière comme une intrusion de force dans l'univers personnel de l'autre. Chacun, pour vivre en sécurité dans un groupe, a besoin que soit respecté son espace d'intimité. Il y a violence quand cet espace n'est plus respecté. Vous parlez des violences physiques ? Pas seulement. Certes, la première idée associée à la violence, c'est celle des coups et de l'utilisation des armes. Ton corps t'appartient. Et nul autre que toi n'a le droit d'en permettre l'accès. À toi de choisir par qui tu souhaites être touché, et par qui tu ne le veux pas. Il faut apprendre à l'enfant, dès son plus jeune âge, à faire respecter ce droit. Nul n'a le droit de s'approcher de ton corps sans que tu le lui permettes. Voilà pourquoi, à mes yeux, toutes les bagarres entre adolescents n'appartiennent pas forcément au registre de la violence. Si les deux participants ont donné leur accord, on est dans l'ordre du jeu. Il y a violence quand l'un des jeunes n'est pas d'accord. Je connais des enfants qui n'aiment pas se battre. On ne peut les y obliger. Souvent, j'interviens comme éducateur pour faire cesser une bagarre. L'agresseur me dit alors : « Mais, monsieur, on jouait... » Je rétorque : « Toi, peut-être. Mais ton copain, non. Pour jouer, il faut être deux. Là, ce n'est pas du jeu, c'est de la violence. » La violence, c'est le contraire du respect.>>p.20-21

<<Des politiques qui ne sont pas crédibles, à la suite d'affaires de corruption médiatisées. Comment éduquer au rapport à la loi, lorsque ceux qui sont censés la voter et l'appliquer sont présentés à longueur de colonnes dans les médias comme la transgressant ? Lorsque les adultes, qui doivent être porteurs de repères, ne sont plus crédibles, c'est toute l'éducation qui est compromise.>> p.33

<<Éduquer à la citoyenneté, c'est éduquer au rapport à la loi. Alors que trop souvent la loi est ressentie par l'enfant comme ce qui l'empêche de vivre (et il connaîtra la tentation de la transgression), il nous faut lui faire découvrir que la loi est au contraire ce qui permet de vivre ensemble, en tenant compte de la différence de chacun.>>p.53

<<Et si on parlait des effets et des méfaits de la télé, comme disent les adultes ? Certaines personnes ont tendance à minimiser le rôle de la télévision. À ces gens-là j'ai envie de dire : si les images n'avaient aucun impact sur les comportements, comment se fait-il que les PDG de nos grandes entreprises dépensent un tel budget dans le domaine de la publicité ? Ne soyons pas dupes. Les images ont un impact. Et je crois que l'on commence à réfléchir sérieusement en France sur les effets d'un tel impact.>>p.63

Commentaire

Un livre indispensable à lire et à faire lire à ses élèves. Dans un style simple l'auteur, qui a une grande expérience des jeunes, remet les choses en place. Au moment où le gouvernement relance les plans sur la violence c'est un excellent moyen pour déclencher des échanges enseignants/élèves, parents /enfants sur ce sujet ou sur d'autres comme celui de la violence à la télé (voir le rapport Kriegel, le Monde 15/11/02). A lire et à faire lire absolument.

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